Baisse probable des volumes d’eau prélevables Les irrigants en colère
La mise en oeuvre de la loi sur l'eau rencontre de nombreuses résistances.
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Les restrictions menacent les systèmes de production du Sud-Ouest (© Terre-net Média) |
Ils sont offusqués par les premiers résultats des études conduites dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur l’eau. Elle prévoit de réaliser, là où les informations manquent, des estimations sur les volumes d’eau prélevables.
Ces études complèteraient ainsi le dispositif mis en œuvre pour doter l’ensemble des organismes uniques de gestion collective de l’eau des moyens requis pour remplir leur mission. Celle de gérer les volumes d’eau alloués sur un périmètre d’irrigation. Mais les résultats conduiraient à réduire, selon Irrigants de France, le recours à l’irrigation dans des proportions importantes si les volumes d’eau prélevés sont supérieurs aux volumes prélevables. Et ce serait dans ce cas de figure des dizaines d'années de pratiques d’irrigation remises en cause, d’où les protestations.
De son côté, le gouvernement ne souhaite plus avoir à gérer des situations de sécheresse et de déficit en eau. D’où la nécessité de gérer en amont la ressource en eau via des organismes uniques de gestion collective dans le cadre de plans pluriannuels. Si l’intention est louable, la contestation entre les Irrigants et le gouvernement repose sur les plafonds de prélèvements à fixer.
Le 8 mars dernier, la manifestation des irrigants des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, rassemblés à Mont de Marsan et à Toulouse pour s’opposer aux annonces de réductions drastiques de volumes d’eau alloués à l’agriculture, pourrait n’être que l’esquisse de nouveaux mouvements plus étendus.
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